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Nous nous proposons de réaliser l'étude la plus poussée des différents plans de numérotage successifs qui aient (eu) cours en France depuis le début du téléphone ouvert au public.
Sans notions sur le plan de numérotation, il est impossible de comprendre ce qu’est le réseau du téléphone automatique. La numérotation téléphonique incarne au moins autant le Réseau Téléphonique Commuté que l’ensemble des commutateurs qui le composent, en permettant le routage des communications téléphoniques jusqu’à destination. Un plan de numérotage doit être vu comme une programmation logicielle à l’échelle d’un pays entier. Un plan vit, un plan évolue, un plan s’adapte aux réalités du territoire et des habitants qui y vivent.
(Photographie : C. R-V - Cadran : Coll. C. R-V)
Dès 1879, au début du Téléphone à Paris, chaque abonné est désigné uniquement par son Nom et Prénom, suivi de sa profession et de son adresse.
En 1896, au 1er janvier, l'appel nominatif des abonnés disparaît à Paris (pour les autres villes et régions de France, pas d'information retrouvée). Les journaux en parlent indirectement à partir du 24 juin 1896, traitant du sujet d'une prochaine réforme des annuaires téléphoniques pour 1897, les abonnés s'étant plaints de leur médiocre organisation.
Les abonnés parisiens sont désormais dotés uniquement d'un numéro à 5 chiffres rattachés chacun à un Bureau, selon le format de 3 chiffres désignant la Série, suivis d'un tiret, suivi de 2 chiffres ; soit par exemple des numéros se présentant de la sorte : 100-00.
En 1912, alors que le téléphone est uniquement manuel en France, la circulaire n°53 datée du 27 septembre 1912 crée dans le réseau de Paris, avec effet au 1er octobre 1912, les fameux indicatifs littéraux.
La Circulaire n°35 du 28 octobre 1912 reprend la circulaire de la note précédente. C'est celle-ci qui sera publiée au Bulletin Officiel des P & T.
Pour remédier aux problèmes d'organisation naissants, le système est donc refondu en 1912 en créant dans Paris et sa banlieue les indicatifs littéraux abrégés en 3 caractères, suivis d'un numéro à 4 chiffres.
Les 9 premiers Bureaux de Paris créés par l'Administration des P & T sont ainsi rebaptisés des noms suivants en 1912 :
Progressivement, Paris comptera une multitude de Bureaux manuels urbains jusqu'en 1927 par création de bureaux supplémentaires portant de nouvelles séries de numéros de téléphone à la veille du début de la transformation en Automatique Urbain :
Ce système de dénomination des Séries de Numéros de Téléphones demeurera en vigueur 51 ans jour pour jour jusques au 1er octobre 1963 dans le département de la Seine.
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Ci-dessus : nouveau Central Interurbain de Paris-Archives (au 4ème étage) mis en service le 2 février 1913.
Photographie Meurisse - 30 mars 1913 - Coll. Archives Nationales de France.
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Ci-dessus : nouveau Central Interurbain de Paris-Archives (au 5ème étage) mis en service le 2 février 1913.
Photographie Meurisse - 30 mars 1913 - Coll. Archives Nationales de France.
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Ci-dessus : nouveau Central Interurbain de Paris-Archives (salle des annotatrices) mis en service le 2 février 1913.
Photographie Meurisse - 30 mars 1913 - Coll. Archives Nationales de France.
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Ci-dessus : nouveau Central Interurbain Manuel de Paris-Archives (tableau des destinations) mis en service le 2 février 1913.
Photographie Meurisse - 30 mars 1913 - Coll. Archives Nationales de France.
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Ci-dessus : Opératrices à Paris International Archives (PIA), quelques années plus tard, dans la Salle dite "du Japon".
Photographie PTT - 13 avril 1972 - Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : nouveau Central Interurbain Manuel de Paris Bonne-Nouvelle mis en service le 7 mars 1959 - hors service le 9 septembre 1988.
Photographie PTT - 1959 - Coll. Orange DANP.
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En 1914, à partir du 1er janvier, est ouvert en France le service des abonnés absents, par décret du 3 octobre 1913.
En 1928, nécessité absolue de procéder à la normalisation de l'impression des Annuaires Officiels des Abonnés aux Réseaux Téléphoniques des Départements en vue des débuts de l'Automatisation.
En effet, le rôle du Chiffre Zéro, inexistant dans la Téléphonie Manuelle, devient capital dans la Téléphonie Automatique :
Ainsi, si un abonné ayant le numéro 9 dans un réseau téléphonique automatique à 5 chiffres doit être joint, celui-ci devra être numéroté au cadran d'appel par l'appelant d'un même réseau en composant le 0.00.09. Tout simplement parce que si seul le chiffre 9 était composé au cadran d'appel, le commutateur automatique attendrait en vain les 4 autres chiffres... Et l'appel n'aboutirait jamais.
D'où l'édition de la circulaire de l'Exploitation Téléphonique n° 2430 du 18 octobre 1928 visant à normaliser l'impression dans les Annuaires Officiels des Abonnés aux Réseaux Téléphoniques des Départements (imprimés par l'Imprimerie Nationale) où jusqu'alors est appliquée la coutume de ne pas faire figurer les chiffres zéro devant les numéros de téléphone.
Ci-dessus, la circulaire de l'Exploitation Téléphonique n° 2430 du 18 octobre 1928 expose déjà les grands principes retenus pour le téléphone automatique (tout en cohabitant avec le téléphone manuel).
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Par exemple, en Juin 1926 dans l'Annuaire Officiel des Bouches-du-Rhône, les zéros devant les numéros "courts" n'apparaissent pas dans le réseau de Marseille, alors que Marseille-ville est pourtant équipée en système ROTARY 7A Semi-Automatique depuis le 19 avril 1919 (Marseille-Colbert I) et qui est appelé à être automatisé le 1er janvier 1928 et que de plus, Marseille-Dragon en système ROTARY 7A1 automatique est également mis en service le 6 mai 1928...
Autant, en Semi-Automatique, la situation est encore tolérable, étant donnée que la numérotation des abonnés demandés est assurée par des Opératrices professionnelles des PTT, autant en Automatique pur, "l'oubli du Zéro" au cadran est impossible.
Extrait de l'Annuaire Officiel des Abonnés aux Réseaux Téléphoniques des Bouches-du-Rhône.
(Collection Claude Rizzo-Vignaud)
En 1932, depuis le 1er novembre, est mis en service partout en France le Service du Réveil par téléphone (première expérimentation en France, à Marseille dès Mars 1929) ;
En 1933, l'Horloge Parlante automatique est mise en service le 14 février 1933 dans le réseau téléphonique automatique parisien.
Inventée par M. le Directeur de l'Observatoire de Paris - Ernest Esclangon en 1931, il fait fabriquer son invention par la société horlogère Brillié. Elle est présentée en démonstration à l'Académie des Sciences le 14 mars 1932, puis elle est installée dans les sous-sol de l'Observatoire de Paris où elle fonctionne parfaitement en interne depuis le mois d'Octobre 1932 pour en éprouver la fiabilité.
L'Administration des PTT, contactée par M. Esclangon se montre très intéressée par l'Horloge Parlante et en réalise l'adaptation au Réseau Téléphonique Commuté public.
l'Horloge Parlante automatique est mise en service en France dans le Réseau Téléphonique le 14 février 1933 à 9H00, à partir de l'Observatoire Astronomique de Paris. (Première horloge parlante mise en service dans le monde.)
Ci-dessus : la première Horloge Parlante du monde, mise en service à Paris à l'Observatoire, le 14 février 1933. Photographie X - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Horloge Parlante France-Télécom / Orange, conçue par le CNET.
Video C. R-V. - 7 juin 2022 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Horloge Parlante France-Télécom / Orange, conçue par le CNET.
Photographies C. R-V. - 7 juin 2022 - Coll. C. R-V/Orange DANP
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En 1934, dans le but de soulager les opératrices du "Régional manuel" de Paris, des essais d'automatisation complète des communications régionales de toute la Région Parisienne sont tentés par la société Le Matériel Téléphonique (LMT), avec la bénédiction de l'Administration des PTT.
Ci-dessus : maquette fonctionnelle du projet de Centre de Transit automatique Paris-Régional en système ROTARY 7A1 proposée par la société Le Matériel Téléphonique (LMT).
Photographie LMT - 1934 - Coll. Orange DANP.
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En 1935, au mois de Décembre, est créé le service S.V.P (abréviation de S'il-Vous-Plaît), service téléphonique spécialisé créé à l'initiative de M. le Ministre des PTT - Georges Mandel, service accessible au grand public destiné à désengorger les services de renseignements des diverses administrations françaises ainsi qu'à assurer des fonctions dites de "conciergerie".
Ci-dessus : vue du service SVP l'année de sa création, à Saint-Ouen, près de Paris, en présence de l'équipe fondatrice : M. le Chef d'Équipe, Mmes les Standardistes et M. le Coursier.
Photographie ACME NEWSPICTURES - 12 décembre 1935 - Coll. C. R-V.
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En 1939, le 18 juin, est inauguré le numéro d'appel 12 en tant que service des Renseignements Téléphoniques pour les abonnés reliés au réseau téléphonique automatique. Le premier Centre de Renseignements Téléphoniques est ouvert dans le central Paris-Anjou. (Nota, dès 1935, à Paris, l'existence du 12 est attestée pour certains commutateurs)
De ce fait, les numéros spéciaux en vigueur dans la circonscription de Paris deviennent à cette période :
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Les Centres de Renseignements Téléphoniques (CRT) ouverts en Île-de-France sont alors :
Note 1 : la totalité des CRT d'Île-de-France sera ensuite délocalisée en province dans les années 1994-1995, les ultimes CRT d'Île-de-France ferment le 1er février 1996 à 8H00 du matin. Une partie de leurs effectifs est mutée en province dans les villes suivantes : Aurillac,Vichy, Saint-Étienne, Roanne, Albi, Limoges, Bayonne, Pau, La Rochelle, Tarbes, Orléans, Quimper, Besançon, Lons-le-Saunier, Montbéliard, Reims et Nancy.
Note 2 : à noter l'ouverture le 18 mars 1969 du 1er Centre de Renseignements Téléphoniques équipés en lecteurs de microfiches à Tours. (Inauguration officielle le 22 mars 1969).
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Ce numéro à deux chiffres, s'il survivra à la seconde guerre mondiale, sera toutefois contraint par le Conseil d’État dans sa décision du 25 juin 2004 de cesser ses activités au terme d'une procédure de 4 années. Ce sera chose faite le 3 avril 2006 à 00h00. (affaire judiciaire ouverte à l'initiative d'opérateurs téléphoniques indépendants qui crurent pouvoir s'enrichir d'un claquement de doigts en ouvrant des services de renseignements téléphoniques... Aujourd'hui l'immense majorité de ces opérateurs a disparu... Fin du mirage... Retour aux réalités).
Dès 2005, une myriade d'opérateurs de renseignements téléphoniques vont apparaître (il s'agit des dates d'ouverture technique, la mise en commercialisation pouvant être ultérieure) :
Le 118 712 qui remplace le 12 est mis en service dès le 2 novembre 2005.
Ci-dessus : vue du Centre de Renseignements Téléphoniques de la rue d'Anjou, à Paris - Premier CRT de France mis en service le 18 juin 1939.
Photographie X - 1946 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue du Centre de Renseignements Téléphoniques de la rue d'Anjou, à Paris.
Photographie PTT - Mai 1954 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue du Centre de Renseignements Téléphoniques de Guingamp équipé en Lecteurs de Microfiches.
Photographie PTT - 30 septembre 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue du Centre de Renseignements Téléphoniques de Paris-Auteuil ouvert en 1973 ; ici en 1974, équipé en Lecteurs de Microfiches.
Photographie PTT - 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue du Centre de Renseignements Téléphonique de Paris-Anjou en 1985, une fois la base annuaire informatisée.
Photographie PTT - 1985 - Coll. C. R-V.
Dès 1941, une des principales tâches de la nouvelle Direction des Télécommunications est de concevoir un Nouveau Plan de Numérotage téléphonique afin de mettre un terme à l’anarchie qui régnait en France.
Ainsi, avant l’importante harmonisation à venir, les villes ou les villages étaient pourvues :
Les numéros étant associés au nom du bureau de raccordement (nom qui était soit le nom d’un village, d’une ville, ou pour les grandes villes, le nom d’un quartier ou lieu-dit). Nous étions auparavant dans un plan de numérotage ouvert, qui s’était construit progressivement depuis la naissance du téléphone qui était alors entièrement manuel.
Il est à noter qu’aucun système de commutation automatique conçu depuis n’a jamais pu dépasser le niveau d’intelligence du système de commutation manuelle. En effet, avant l’arrivée de l’automatique, il n’était pas plus difficile pour une opératrice d’identifier le 13.07 à l’Opéra que le 22 à Asnières.
Du fait du contexte historique dramatique, les travaux sont lents. Ils sont interrompus en 1942 et ne reprendront qu’à la Libération en 1945.
En 1946, le Plan de Numérotage étudié initialement en 1941 entre progressivement en vigueur. Le type de plan retenu, par obligation technologique en raison de la présence appelée à se généraliser des enregistreurs / traducteurs dans les commutateurs automatiques, devient un plan fermé. C'est-à-dire que le commutateur doit pouvoir « savoir » à l’avance quel nombre de caractères composés au cadran il doit recevoir pour pouvoir analyser le numéro par bloc en léger différé, ainsi que pour « savoir » quand le numéro du correspondant est terminé pour débuter l’établissement d’une communication.
Ce plan présente l’avantage de pouvoir fonctionner à une époque où les commutateurs ne sont pas encore munis de calculateurs électroniques, mais porte l’inconvénient d’être très rigide et compliqué à modifier ultérieurement.
C’est l’époque mythique des numéros de téléphones de type BALzac00.01 de l’agence publicitaire parisienne de Jean Mineur. À cette époque, ce plan très novateur permet l’harmonisation du réseau téléphonique. Il sera suffisant pour assurer le fonctionnement du réseau téléphonique tant que les communications interurbaines seront assurées par la voie manuelle via les opératrices des PTT.
En 1946, encore, est ouvert le 23 septembre, sous le numéro ETOile 84.00 le Service des Renseignements Postaux et Télégraphiques, le pendant du Service des Renseignements Téléphoniques. Ce numéro sera modifié en ETOile 64.00 courant 1956. Ce service était initialement basé dans le Centre Téléphonique de Paris-Carnot, rue de Médéric. Nous ne savons pas ce qu'est devenu ce service depuis.
En 1951, début de l'exploitation Interurbaine Automatique au départ de Paris :
Ci-dessus : cliché de la maquette de démonstration du système automatique interurbain 2FR exposée au Palais de la Découverte, à Paris, du 20 mai au 15 octobre 1948.
Photographie PTT - 20 mai 1948 - Coll. Orange DANP.
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- L'exploitation automatique interurbaine est généralisée à tout Paris le 26 mai 1951, à la mise en service du premier centre interurbain automatique de départ spécialisé d'une capacité de 200 circuits :
Nota : en 1951, le préfixe interurbain 16 n'existe pas encore. Il ne sera réservé qu'en 1954 et mis en service réel à partir du 18 janvier 1958 à Partir de Paris. Les liaisons sont avant cette date établies au moyen de numéros à 7 chiffres, comme s'il s'agissait tous d'abonnés parisiens.
Ci-dessus : inauguration de la première liaison téléphonique Interurbaine à très-grande distance Paris - Lyon, dans les locaux du Commutateur Interurbain 2FR.
Photographie AOIP - 30 novembre 1951 vers 18H00 - Coll. Orange DANP.
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Allocution de M. le Ministre des PTT – Roger Duchet, dans les murs du Centre Nodal, à l’occasion de l’inauguration du Centre Téléphonique Interurbain expérimental 2FR, à Paris Archives, le 30 novembre 1951 à 18H00.
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Ci-dessus : carte des liaisons Interurbaines Automatiques en service (en gras) en Avril 1954.
Photographie PTT - Mars 1954 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus, de gauche à droite : M. l'Ingénieur des Télécommunications - Jean Fruchou dans son bureau, recevant M. l'Ingénieur des Télécommunications - Jean Ribaud pour parler de leurs souvenirs sur les débuts de l'Interurbain Automatique en France (et dans le monde !).
Photographie PTT - 7 mars 1973 - Coll. Orange DANP.
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L'aventure du 2FR se révélant un plein succès dès sa mise en exploitation, il est décidé dès le mois de Janvier 1953 par M. le Directeur des Télécommunications de Paris - Yves Uzenot de généraliser l'accès automatique de Paris vers tout le territoire national.
Ci-dessus : Maquette expérimentale du futur Centre Interurbain Automatique de Départ (CIAD) mise en construction dès 1954, dans le Centre téléphonique Bonne-Nouvelle.
Photographie PTT - 12 janvier 1956 - Coll. Orange DANP.
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Viendront de nouveaux centres interurbains de départ en matériels ROTARY 7B1.
Ci-dessus : cliché schématisant la mise en exploitation régulière de l'Interurbain automatique au départ de Paris, à l'occasion de la mise en service du CIAD - Bonne Nouvelle.
Photomontage PTT - 1958 - Coll. Orange-DANP.
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Ci-dessus : reportage dans la grande salle du Commutateur de Transit ROTARY 7B1 Paris-Bonne-Nouvelle CIAD.
Photographies PTT - Avril 1969 - Coll. Orange DANP.
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Ensuite viendront de nouveaux centres interurbains de départ en matériels PENTACONTA :
Évidemment, comme des centres automatiques interurbains au départ de Paris furent créés, il fallut également mettre en service des centres interurbains automatiques d’arrivée des télécommunications à Paris, afin de pouvoir écouler le trafic à l’arrivée (provenant de province) allant croissant : sont ouverts 3 centres téléphoniques d’arrivée réalisés en matériel ROTARY :
- Les premières villes pouvant appeler Paris par voie entièrement automatique sont (liste complète jusqu'en 1958 inclus) :
Ci-dessus : quelques vues du Commutateur interurbain de transit d'arrivée Paris-Dabout en système ROTARY 7A1.
Photographies PTT - Janvier 1953 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée d'Enregistreurs du Commutateur interurbain de transit d'arrivée Paris-Dabout en système ROTARY 7A1.
Photographie PTT - Janvier 1953 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Contrôleur des Installations Électro-Mécaniques (CIEM) en cours d'intervention dans le Réseau de Connexion du Commutateur de transit interurbain d'arrivée Paris-Dabout.
Photographie PTT - Janvier 1956 - Coll. Orange DANP.
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Ensuite, sont adoptées les technologies PENTACONTA pour les centre interurbains d'arrivée :
Le préfixe interurbain 16, mis en service à partir du 18 janvier 1958 à Paris, perdurera jusqu’au 18 octobre 1996.
Le préfixe interurbain 16, en Province a commencé à être utilisé le 1er novembre 1956 (dans le Sens Borbeaux - Toulouse).
En 1953, en raison de l’extension du réseau téléphonique, du succès qu’il rencontre et en raison des pénuries de combinaisons prononçables des préfixes à 2 lettres devant toujours être de surcroît attribués en relation à un lieu particulier de la zone à numéroter, la Commission du Plan de Numérotage National des Abonnés décide que l’hexagone (hors département de la Seine (75)) bascule à la numérotation tout en chiffres pour tous les nouveaux commutateurs ou toutes les nouvelles extensions mises en service à partir de cette année.
Cas de la Province :
Cas de la 2ème couronne en Région Parisienne :
Cas de Paris et de la 1ère couronne :
Histoire des Télécommunications Françaises © Claude Rizzo-Vignaud, 27 mai 2023.