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Génèse des commutateurs à barres croisées :
À partir de 1912, un nouveau principe de Commutateurs automatiques est mis en conception par MM. les ingénieurs postaux suédois Gotthilf Ansgarius Betulander et Nils Gunnar Palmgren, soucieux de concevoir un nouveau système pourvu de meilleures capacités d'écoulement que les systèmes rotatifs et pourvus de contacts plus résistants à l'usure.
Le brevet est déposé le 17 avril 1914 aux USA et est validé le 24 juillet 1917 : le principe du commutateur téléphonique pourvu de sélecteurs à barres croisées est alors inventé.
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La technique sera toutefois longue à mettre au point, d'autant que tous les efforts mondiaux de recherche et de développement se concentraient déjà presqu'exclusivement sur le développement des systèmes à organes tournants.
De surcroît, il fallait encore du temps aux ingénieurs de cette époque pour imaginer utiliser les sélecteurs à barres croisées de manière différente que l'on pouvait imaginer les Commutateurs téléphoniques à cette époque selon un schéma calqué sur celui des commutateurs à organes tournants.
Le fait de penser à utiliser ces sélecteurs à barres croisées selon un principe de sélections multiples simultanées était encore à imaginer...
D'ailleurs, la conception de Commutateurs électromécaniques crossbar avec un écoulement efficace du trafic s'avère tellement complexe à conceptualiser que cette spécialité n'est en réalité réservée qu'à une haute élite capable de :
Aussi, le monde ne commença à s'intéresser vraiment à cette invention qu'après la seconde guerre mondiale...
Historique général des commutateurs Crossbar en France :
L'administration souhaite faire évoluer le réseau téléphonique français en l'équipant de nouvelles machines améliorées par rapport aux commutateurs à organes tournants dont les capacités d'écoulement de trafic demeurent assez limitées.
- Le Conseil Technique des PTT réuni en séance rend alors un avis le 26 février 1953 demandant d'étudier les dispositions envisagées dans les systèmes à barres croisées, pour en tirer tous les enseignements possibles.
- À partir de ce moment-là, deux Commutateurs téléphoniques à barres croisées sont commandés en Avril 1954 par l'Administration pour expérimentation en grandeur nature.
- Après les premières études menées sur ces deux prototypes, le Conseil Technique des PTT, dans sa séance du 10 juillet 1957 propose à M. le Secrétaire d’État des PTT - Eugène Thomas de commander des Commutateurs CP400 et PENTACONTA pour commencer progressivement le déploiement en province.
- Après mise en exploitation d'une présérie en 1960 de Commutateurs PENTACONTA et d'une présérie de Commutateurs CP400, le Conseil Technique des PTT émet le 16 novembre 1960 l'avis définitif suivant :
- de cesser au plus vite toute commande de nouveau Commutateur à organes tournants (c'est à dire arrêter tout nouvel achat de systèmes ROTARY 7B1 et R6N2),
- d'adopter au plus vite :
- Après ces deux premiers prototypes et quelques préséries, les Commutateurs téléphoniques crossbar français sont normalisés en 1963 sous l'autorité de la SOCOTEL et prêts pour un déploiement massif en France.
- Le Conseil Supérieur des PTT réuni en séance dans son avis du 21 décembre 1977 recommande l'arrêt de tout achat de nouveaux Commutateurs électromécaniques Crossbar.
- Il est décidé que les types de Commutateurs Crossbar les plus anciens et les plus primitifs seront démontés en 1984-85 juste avant le passage à la Nouvelle Numérotation à 8 chiffres du 23 octobre 1985, tandis que les types les plus perfectionnés seront, eux, adaptés au nouveau plan de numérotage moyennant adaptations pouvant aller jusques à l'électronisation de leur Unité de Commande initialement construite en technologie purement électromécanique (à relais).
Ci-dessus : baies d'une Unité de Commande Électronique à microprocesseurs venant en remplacement d'une Unité de Commande Électromécanique, dans un Commutateur Crossbar CP400.
Photographie ALCATEL - circa 1993 - Coll. C. R-V.
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- Le dernier Commutateur d'abonnés Crossbar de France, un PENTACONTA 1000 est désactivé à Givors (LZ23) le 6 décembre 1994.
- Il a existé en France, à partir de 1966, au moins 185 Commutateurs électromécaniques crossbar mobiles, en remorques. Ils étaient destinés aux dépannages en cas de sinistres des installations de télécommunications.
- À propos des Services Confort : les Commutateurs électromécaniques sont incapables de fournir aux abonnés les services de confort, tel que le Transfert d'Appels, la Conversation à 3, la Facturation Détaillée... Etc.
- À propos de la Numérotation par les abonnés : s'il faut bien noter que les Commutateurs électromécaniques sont au départ prévus pour n'accepter que la numérotation décimale au Cadran Téléphonique rotatif, une partie des Commutateurs crossbar les plus récents et ceux qui ont été conservés en exploitation le plus longtemps ont également été équipés de détecteurs de numérotation à Fréquences Vocales (DTMF) par clavier.
Les systèmes électromécaniques à barres croisées – type crossbar -déployés en France sont les suivants :
Entre 1300 et 1500 Commutateurs crossbar seront déployés en France. (Hormis les concentrateurs Socotel S1 et autres concentrateurs Telic déployés par milliers dans les campagnes)
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Principes de fonctionnement :
Ces Commutateurs adoptent la nouvelle technologie de matrices de contacts à barres croisées (crossbar) consistant en des mouvements de faible amplitude de deux jeux de barres rectangulaires, chaque jeu étant croisé l’un par rapport à l’autre à angle droit, et chaque barre étant commandée par un relais.
Grâce à cette technologie, sont constitués ainsi de nouveaux types de sélecteurs de taille fortement réduite, comparés à la génération précédente à organes tournants et moins coûteux que leurs prédécesseurs, aussi bien pour la fabrication que pour la maintenance.
Rappel : dans un autocommutateur Crossbar, tout comme pour ses prédécesseurs à organes tournants, les communications circulent toujours en courant analogique modulé au son de la voix des abonnés, mais la comparaison s’arrête ici, car la suite constitue un saut technologique majeur.
En effet, l'invention de l'organe MULTISÉLECTEUR électromécanique place les Commutateurs de type rotatif au rang d'antiquité. Ces Commutateurs sont aussi nommés Commutateurs Électromagnétiques, en ce sens que toute sa structure étant commandée par des relais électromagnétiques, ils sont dépourvus d'organes en rotation autour d'arbres motorisés.
Ces nouveaux Commutateurs sont tous équipés dès leur première mise en service de contingents d’Enregistreurs-Traducteurs de numérotation électromécaniques qui constituent l’Organe de Commande du Commutateur.
Ces Enregistreurs-Traducteurs sont donc chargés d’actionner les multisélecteurs par le biais d’impulsions binaires (en « tout ou rien »), technologie qui prépare d’ailleurs les esprits à une numérisation ultérieure de futurs commutateurs qui restent alors encore à concevoir.
Le principe est de parvenir à établir une communication téléphonique à travers un ou plusieurs étages de multisélecteurs connectés en cascade, nécessaires pour établir une jonction électrique entre l’abonné demandeur et l’abonné demandé, en se frayant un chemin au travers de cette sorte de maillage qui constitue le réseau téléphonique commuté global.
Pour parvenir à établir une communication, un Enregistreur-Traducteur, qui est mis à la disposition de l’abonné qui décroche son téléphone pour numéroter, se charge d’enregistrer le numéro de téléphone de l’abonné demandé, puis de traduire ce numéro de téléphone en ordres de commande précis, qu’il va transmettre aux organes intermédiaires de connexion : les Marqueurs.
Les Marqueurs sont chargés de trouver un chemin disponible dans le réseau de connexion (une maille libre). Ils vont actionner le ou les Multisélecteurs nécessaires à l’établissement d’un chemin électrique matériel qui pourra alors transporter les voix des abonnés. On parle alors de Sélection Conjuguée, consistant pour les Marqueurs, à rechercher et adapter un itinéraire le plus rationnel possible, le plus rapide possible, pour chaque communication demandée, en fonction des ressources globalement disponibles à l'instant T dans le Réseau de Connexion.
Chaque Multisélecteur est ainsi commandé dans l’ordre en partant du plus proche de chez l’abonné demandeur, et ainsi de suite, d’étage en étage et éventuellement de centre téléphonique en centre téléphonique, jusqu’au Multisélecteur (ou au sélecteur) le plus proche de chez l’abonné demandé.
De surcroît, l'usage de Multisélecteurs permet de pouvoir réaliser dans chaque Multisélecteur plusieurs opérations de connexion de manière simultanée, et en seulement quelques millisecondes, ce qui permet l'établissement de liaisons téléphoniques et un écoulement du trafic grandement améliorés et augmentés par rapport à n'importe quel système rotatif.
Enfin, par rapport aux systèmes à organes tournants, les temps morts pendant l'établissement d'une communication sont fortement réduits car dans les Multisélecteurs, l'on évite désormais d'avoir à explorer physiquement et successivement la totalité des positions de sortie jusqu'à en trouver une libre, étape qui était inéluctable dans les systèmes rotatifs et qui entraînait des pertes de temps à chaque étage de sélection.
Concernant la maintenance des systèmes Crossbar et leur durée de vie :
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Pour chaque multisélecteur nécessaire, l’Enregistreur-Traducteur mis à disposition de l’abonné dès le décrochage :
1) va dans un premier temps commander successivement le relais de la barre horizontale sélectionnée voulue par le commutateur,
2) puis va dans un second temps actionner le relais de la barre verticale nécessaire pour connecter la bonne route nécessaire (dans le multisélecteur considéré).
3) Le point de contact ainsi connecté dans la matrice croisée par les électroaimants est alors verrouillé grâce à un astucieux système d’embrayage mécanique, et ensuite :
4) la barre horizontale est rappelée vers sa position de repos, mais la barre verticale est maintenue électriquement au travail durant toute la durée de la conversation.
5) le point de connexion établi dans un multisélecteur restera électriquement conducteur tant que les abonnés en conversation n’auront pas raccroché leur téléphone. Ainsi donc, plus aucun organe de commande n’est désormais nécessaire pour maintenir une connexion, dès lors qu’elle a été établie par l’Enregistreur-Traducteur,
6) l’Enregistreur-Traducteur est donc immédiatement libéré pour aller commander le ou les autres multisélecteurs nécessaires à l’établissement de la communication téléphonique.
7) Une fois que tous les multisélecteurs nécessaires d’un même commutateur ont été actionnés et que la liaison a été établie, et que la communication a été routée correctement vers l’éventuel commutateur extérieur suivant (dans le cas d’une communication interurbaine, par exemple), l’Enregistreur-Traducteur est immédiatement libéré et pourra être réutilisé pour un autre abonné.
8) Même les multisélecteurs qui sont utilisés pour une communication en cours peuvent parfaitement être réutilisés par les organes de commandes pour établir d’autres conversations simultanément !
- Ainsi, désormais, par rapport aux anciens systèmes rotatifs, seules les ressources strictement nécessaires sont mobilisées par les organes nobles du commutateur. Il y a en fait moins de gaspillage de ressource dans les systèmes crossbar car il est très souple : une bonne partie des ressources peut être utilisée tant qu’il reste suffisamment de points de connexions disponibles à chaque étage d’un commutateur ; ce qui n’ était pas le cas dans les système rotatifs, car dans ces anciens systèmes, dès qu’un contact du sélecteur rotatif était mobilisé pour un abonné, c’était alors l’ensemble du sélecteur qui était bloqué, et qui ne pouvait plus servir à quiconque d’autre !
- C’est pour cette raison que l’on doive vraiment parler de Multisélecteur dans le cas des systèmes crossbar, car chaque Multisélecteur peut successivement et/ou simultanément établir plusieurs connexions à la fois, au contraire des sélecteurs des systèmes rotatifs qui ne sont que des sélecteurs simples (qu’ils soient à une seul mouvement rotatif, ou à deux mouvements : rotatifs et ascensionnels) et qui ne peuvent établir et maintenir, pour chaque sélecteur rotatif, qu’une seule connexion à la fois !
- Les capacités d’établissement et d’écoulement de trafic sont donc bien plus souples et bien plus importantes dans les systèmes à barres croisées que dans les systèmes rotatifs.
- Les communications sont aussi bien plus rapides à établir car les multisélecteurs n’ont pas à « balayer » les positions inutiles, tels que les systèmes rotatifs sont contraints de le faire…
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- Les abonnés sont connectés sur des Équipements de Sélection de Lignes (ESL), tout comme le sont les abonnés reliés aux commutateurs rotatifs. Mais désormais, avec l'avènement des commutateurs électromécaniques à barres croisées, ces équipements peuvent être déportés jusqu'à quelques kilomètres du cœur de chaîne du commutateur.
- Il s'agit là d'un autre progrès permettant de procéder au retrait progressif des concentrateurs de lignes des zones éloignés des villes importantes, en les remplaçant par des Équipements de Sélection de Lignes Éclatés (ELE), permettant de relier ces abonnés éloignés à un véritable commutateur téléphonique ayant les mêmes capacités d'écoulement de trafic que le service offert aux abonnés des grandes métropoles.
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Ces Commutateurs sont cependant aujourd'hui totalement obsolètes. Les derniers Commutateurs crossbar de France sont démontés en 1994, avant le changement de plan de numérotation (basculage à 10 chiffres le 18 octobre 1996 à 23H00), car France-Télécom renonce finalement à les adapter pour raison de complexité et de coût.
CENTRAL AUTOMATIQUE TOUT RELAIS, à commutation entièrement effectuée avec des tables de relais, sans aucun organe tournant : le lointain précurseur en France du futur Crossbar.
Ci-dessus : vue d'ensemble du Commutateur Automatique Tout Relais.
(source : Documents d'Information des Télécommunications)
Famille PENTACONTA. Système entièrement nouveau, conçu à partir de 1951, par les sociétés LMT et CGCT toutes deux filiales françaises de l'américain ITT. Ce système a été nommé à partir du préfixe grec « Penta » parce que l’élément-multisélecteur de base à barres croisées comporte 52 points de sortie. (Nom de marque déposé en France le 12 octobre 1967)
La conception de ce système doit beaucoup à M. l'Ingénieur CGCT - Fernand Gohorel ayant conçu personnellement l'architecture du système et qui supervisa la conception du Multisélecteur à barres croisées.
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Comme l'élément sélecteur de base ne possède qu'un nombre de points de sortie assez modeste : 52 points de sortie pour le système PENTACONTA, les éléments-multisélecteurs de base sont alors combinés entre eux afin d'obtenir des ensembles-multisélecteurs permettant d'obtenir des multisélecteurs pourvus de 520, 1040 voire 2080 points de sortie. De plus, la manière dont ces ensembles de multisélecteurs ainsi constitués sont combinés dans le Commutateur influe sur les capacités d'écoulement des conversations et détermine l'usage auquel un Commutateur pourra être destiné.
Les ensembles-multisélecteurs sont dénommés Multisélecteurs par commodité d’usage.
Chaque Commutateur PENTACONTA, bien qu'électromécanique, possède quelle que soit son importance une chaîne d'enregistrement des incidents dont le rôle est d'éditer automatiquement une carte perforée qui détaille la nature du défaut et sa localisation, chaque fois que le système constate une faute de fonctionnement ; progrès remarquable pour l'époque où les microprocesseurs ne sont pas encore inventés.
Ci-dessus : carte perforée d'un Commutateur PENTACONTA signalant un ensemble d'incidents. (Documents d'Information Télécommunications - Avril 1975)
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Ci-dessus : cartes perforées du Commutateur PENTACONTA 1040 de Bois d'Arcy A1 (WE51), signalant différentes fautes de fonctionnement - © Collection Claude Rizzo-Vignaud.
Ci-dessus : cartes perforées d'un Commutateur PENTACONTA, signalant différentes fautes de fonctionnement - © Collection Claude Rizzo-Vignaud.
Nous pouvons facilement reconnaître un Commutateur PENTACONTA, par ses éléments sélecteurs de base qui comportent toujours de manière apparente 14 barres horizontales. En revanche, suivant les capacités d’écoulement souhaité les éléments sélecteurs de base sont pourvus d’un nombre de barres verticales pouvant varier de 8 à 22 barres.
(Nous parlons d'ESL pour Équipements de Sélection de Ligne d'abonné pour un Commutateur PENTACONTA utilisé en Commutateur d'abonnés et d'ESG pour Équipements de Sélection de Groupe pour un Commutateur PENTACONTA utilisé en centre de transit interautomatique).
Ci-dessus : vue d'ensemble d'un Commutateur PENTACONTA type 520 de 1958. Photographie X.
Ci-dessous : vidéo très intéressante en exploitation réelle d’un autocommutateur PENTACONTA, tirée du blog de Muxfin, un grand amateur de la commutation électromécanique.
PENTACONTA type 500 (Multisélecteur à 520 points de sortie au niveau des ESL). Concernant tout Commutateur PENTACONTA 500 utilisé en Commutateur d’abonnés, sur les 520 points de sortie d’un multisélecteur, seules 500 lignes peuvent être numérotées. Le reste des lignes ne pouvant être utilisées qu’en lignes alphanumériques de groupement.
Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA Type 520, Prototype de Cento, Italie.
Héliogravure CGCT.
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Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA Type 520 de Melun (Prototype français) mis en service le 23 juillet 1955.
Héliogravure CGCT.
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PENTACONTA type 1000 A (Multisélecteur à 1040 points de sortie au niveau des ESL) Concernant tout Commutateur PENTACONTA 1000 utilisé en Commutateur d’abonnés, sur les 1040 points de sortie d’un multisélecteur, seules 1000 lignes peuvent être numérotées. Le reste des lignes ne pouvant être utilisées qu’en lignes alphanumériques de groupement.
Ci-dessus : croquis d'implantation type d'un Commutateur PENTACONTA 1040A dimensionné pour 10.000 abonnés.
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Ci-dessus : vue d'ensemble de Commutateur PENTACONTA 1000A
Photographie : CGCT.
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Ci-dessus : vue d'une Travée de Multisélecteurs du Commutateur PENTACONTA 1040 Vélizy A1 (WD96).
Photographie PTT - Septembre 1972 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des Sélecteurs Terminaux du Commutateur PENTACONTA 1040 de Paris Auteuil 1 PC1 (AB14), dont l'indicatif était BPQ=525.
Photographie PTT - 1966 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Contrôleur des Installations Électro-Mécaniques en intervention au cours du passage à la Nouvelle Numérotation Téléphonique à 8 chiffres sur une baie d'Enregistreurs du Commutateur PENTACONTA 1040 de Paris Auteuil 1 PC1 (AB14).
Photographie PTT - 25 octobre 1985 - Coll. Orange DANP .
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Ci-dessus : technicienne testant des Enregistreurs électromécaniques du Commutateur PENTACONTA 1040 Danton 1 PC1 (AB82 ).
Photographie PTT - 5 mars 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : matinée d'inauguration du Commutateur Pentaconta 1040 - Eaubonne A (PX624 / ND31 - Indicatif BPQ=959).
Photographies PTT - 15 février 1965 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle du Commutateur PENTACONTA 1040 Eaubonne A (PX624 / ND31 - Indicatif BPQ=959) par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros - Guy Cornet-Vernet (au premier plan) .
Photographies PTT - 15 février 1965 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle du Commutateur PENTACONTA 1040 Eaubonne A (PX624 / ND31 - Indicatif BPQ=959) par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros - Guy Cornet-Vernet (nœud papillon) .
Photographie PTT - 15 février 1965 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Vue d'un multisélecteur typique de PENTACONTA.
© Photographie C. R-V. Avec l'aimable autorisation de la Collection Historique Orange.
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Carrousel d'assemblage de Multisélecteurs PENTACONTA - Usine LMT de Laval en 1967.
Photographie ITT-LMT.
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Ci-dessus : une usine à l’étranger de fabrication de Cadres pour Commutateurs PENTACONTA en 1983.
Photographie X - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : détail des contacts de base d'un Multisélecteur PENTACONTA.
Gravure : CGCT.
PENTACONTA type 1000 B (Multisélecteur à 1040 points de sortie au niveau des éléments ESL et à 1040 points de sortie au niveau des ESG), développé dans les années soixante, pour permettre de relier jusqu'à 50.000 abonnés ou circuits par cœur de chaîne et pourvoir Paris ainsi que les très grandes villes françaises.
-PENTACONTA CT4 (Centre de Transit 4 fils Interurbains). Apparu en 1966 après la première mise en service en France du CINAT (Centre International et National d’Arrivée et de Transit) (PI772) mis en service le 10 juillet 1963, il fait partie de la nouvelle génération d'autocommutateurs de transit interurbains construite à partir du matériel PENTACONTA, mais à commutation sur 4 fils (au lieu de 2 fils).
En vue du déploiement massif projeté de Commutateurs de Transit Téléphonique sur l'ensemble du territoire national, l'organisation technique du réseau téléphonique est redéfinie par la Circulaire TTR Com 1/A2 du 14 janvier 1965 parue au BOPTT pages bleues Document 29T6.
La commutation sur 4 fils, plus coûteuse à construire pour la bonne raison qu'il faille doubler les équipements équivalant à autant de circuits en 2 fils, permet en revanche un écoulement amélioré du trafic et une diminution substantielle des pertes en énergie en utilisant dans le système à 4 fils : d'une part 2 fils pour acheminer la conversation du point de départ vers le point d'arrivée, et 2 autres fils pour acheminer la conversation provenant du point d'arrivée vers le point de départ.
Ainsi en évitant de mixer les conversations provenant des 2 abonnés sur une simple ligne à 2 fils, les pertes dues aux circuits convertisseurs et de mixages analogiques qui sont de l'ordre de 50% pour la commutation en 2 fils sont ainsi évitées en commutation à 4 fils. 11 commutateurs PENTACONTA CT4 ont été déployés en France.
Ci-dessus : salle du Répartiteur du Centre Téléphonique Lyon-Sévigné (Rdc).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : salle de surveillance du Commutateur PENTACONTA CT4 - Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) - (1er étage).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée d'Essais et Mesures des Jonctions Interurbaines reliées au Commutateur PENTACONTA CT4 Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) - (1er étage).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée d'Essais et Mesures des Enregistreurs et des Taxeurs du Commutateur PENTACONTA CT4 Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) - (1er étage).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : baie de la Perforatrice du Commutateur PENTACONTA CT4 Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : salle des Éléments de Sélection de Groupe (ESG) du Commutateur PENTACONTA CT4 - Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) - (2ème étage).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : salle des Joncteurs du Commutateur PENTACONTA CT4 - Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : une des travées des Éléments de Sélection de Groupe (ESG) du Commutateur PENTACONTA CT4 - Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) - (2ème étage).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée d'Enregistreurs du Commutateur PENTACONTA CT4 - Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Répartiteur Intermédiaire en sortie des Éléments de Sélection de Groupe (ESG) du Commutateur PENTACONTA CT4 - Lyon-Sévigné (LY501 / LZ02) - (2ème étage).
Photographie CGCT - 3 juillet 1967 - Coll. Orange DANP.
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-PENTACONTA CT4-CI (Centre de Transit 4 fils Internationaux Automatiques).
Les Commutateurs PENTACONTA CI se distinguent des CT4 interurbains par un coût plus élevé, en raison de leur complexité technique accrue, en raison d'un nombre supérieur nécessaire d'Enregistreurs, de Traducteurs et d'une plus grande capacité de mémorisation de chiffres requise, les numéros de téléphones internationaux étant plus longs et les destinations à mémoriser étant plus nombreuses.
Il a existé 20 Commutateurs Internationaux Automatiques PENTACONTA, déployés dans le pays et à nos frontières, dans les 3 familles hiérarchiques de la plus haute importance à la plus basse :
Après l'arrivée des Commutateurs METACONTA 11A en 1981 et 1983, le déploiement soutenu des Commutateurs MT20CI dans les années 1984-86 a précipité l'arrêt des Commutateurs PENTACONTA-CI dans les années 1986-90.
-NGC PENTACONTA (Nodal de Grande Capacité), de la nouvelle génération d'autocommutateurs interurbains, est construit à partir du matériel PENTACONTA à commutation sur 2 fils, plus économique que le système PENTACONTA CT4, destiné à équiper les villes majeures de Paris, Lyon, Marseille, Nice et Lille.
Ci-dessus : vue d'une des Tables d'Essais associée au Commutateur de Transit NGC PENTACONTA - CADIS (PI503 / RT71)
Photographie Keystone - 9 novembre 1972 - Coll. C. R-V.
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PENTACONTA type 1000 C (Multisélecteur à 1040 points de sortie au niveau des ESG). Conçu en 1965 aux USA par la société LMT, filiale d'ITT. Utilisé en France pour les Commutateurs GCI (Grand Centre de communication Interurbain) de la nouvelle génération d'autocommutateurs interurbains destinés à remplacer la génération à organes tournants, mais à commutation sur 4 fils, avec même multisélecteur mais mise en œuvre différente pour un écoulement du trafic encore amélioré.
Le système PENTACONTA GCI est validé sans réserve par le CNET le 22 janvier 1969.
Les Commutateurs PENTACONTA GCI sont tout d'abord équipés de Traducteurs à Programme Câblé, dérivés des Traducteurs Impulsionnels à Tores, mais plus adaptés au type de structure des Commutateurs PENTACONTA GCI.
Avec l'essor de l'informatique, certains Commutateurs PENTACONTA GCI sont ensuite équipés dès 1974 de Traducteurs à Programme Enregistré et d'une interface homme-machine informatique primitive comme celui de Marseille - St Mauront. D'ailleurs les TPE ont vocation à remplacer rétroactivement les autres types de traducteurs sur les Commutateurs PENTACONTA et autres CP400 appelés à ne pas être remplacés rapidement par du matériel de future génération.
Il s'agit d'un nouveau type de Commutateurs PENTACONTA très évolué pour l'époque qui commence à devenir substantiellement électronique par la création des Unités de Commande Électroniques en remplacement des Unités de Commande Électromécaniques initiales et ce pour faire face à la nouvelle numérotation à venir le 25 octobre 1985 à 23H00.
Ci-dessus : vue de travées du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503 / MA27).
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de détail de la baie (à gauche) du Répartiteur de Traduction à Programme Câblé (TPC) du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : détail des Cartes Électroniques du Traducteur à Programme Câblé de Marseille PENTACONTA GCI (MA503) -
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : une intervention en cours sur le Répartiteur de Traduction à Programme Câblé du Commutateur de Transit Marseille Saint-Mauront - PENTACONTA GCI (MA503).
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : à gauche vue de la baie de maintenance - à droite, vue de la baie d'essais et mesures du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographies PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : salle de supervision du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503), qui a aussi la particularité de superviser le PENTACONTA NGC de Marseille (MA520).
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
Ci-dessus : salle des Calculateurs du Traducteur à Programme Enregistré (TPE) du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : salle de supervision du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d'Éragny (PX541 / RP61).
Photographie PTT - 1976 - Coll. C. R-V.
Ci-dessus : vue du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d'Éragny (PX541 / RP61) alors en cours de construction.
Photographie PTT - 8 octobre 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des 2 Traducteurs à Programme Enregistré (TPE) conçus par Télémécanique S.A. en cours d'assemblage, rattachés au Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d'Éragny (PX541 / RP61).
Photographie PTT - 8 octobre 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration du Commutateur de Transit PENTACONTA GCI d'Éragny (PX541 / RP61), par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros - Roger Légaré (au microphone).
Photographie PTT - 16 juin 1976 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : quelques travées d'un des deux PENTACONTA GCI de Paris-Montsouris (RT31 ou RT32).
Photographie PTT - Juin 1983 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA GCI DÉPART - Poncelet (GCID - CAPRI - PI504 / RT41) en cours d'achèvement de construction à Paris.
Photographies PTT - 3 novembre 1975 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Inauguration et mise en service du Commutateur PENTACONTA GCI de Poitiers Pont-Achard (PT539 - PT02) visible au fond de la salle.
Photographie PTT - 20 octobre 1978 - Coll. Orange DANP
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Ci-dessus : salle de supervision d'un Commutateur PENTACONTA - Grand Centre International d'Arrivée et Transit (GCIAT).
Photographie PTT - 9 avril 1979 - Coll. C. R-V.
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PENTACONTA type 2000 (Multisélecteur à 2080 points de sortie au niveau des ESL ou des ESG). Concernant tout système PENTACONTA 2000 éventuellement utilisé en Commutateur d’abonnés, sur les 2080 points de sortie d’un multisélecteur, seules 2000 lignes peuvent être numérotées. Le reste des lignes ne pouvant être utilisées qu’en lignes alphanumériques de groupement.
Il est aussi bien utilisé en Commutateur d’abonnés de grande capacité (50.000 lignes) qu’en CTU (Centre de Transit Urbain) essentiellement pour Paris puis Lyon en 21 exemplaires.
Il est construit à partir du matériel PENTACONTA à commutation sur 2 fils. Ce système PENTACONTA accorde une grande part à l'électronique et sera l'objet d'évolutions, y compris informatiques.
Le système PENTACONTA 2000 dispose d'une interface homme-machine par clavier + console informatique primitive.
Les Commutateurs PENTACONTA 2000 les plus évolués sont pourvus d’Unités de Commande Électroniques en remplacement des Unités de Commande Électromécaniques initiales, et ce pour faire face à la Nouvelle Numérotation à venir le 25 octobre 1985 à 23H00.
Il est mis en service afin de dégorger le trafic dans les très grandes villes françaises dont Paris, en attendant l'arrivée des centres de transit électroniques temporels prévus les années suivantes.
Ci-dessus : Travée principale (avec Tables d'Essais) du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT - Littré 1 PC1 (AC51).
Photographie PTT - 27 juin 1990 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : travée du Commutateur PENTACONTA 2080TIT - Brune 1 PC1 (AB42 & AB41), de 37.000 lignes.
Photographie PTT - 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de la Chaîne d'Arrivée n°2 de Brune 1 PC1 (AB41), Zone du BPQ=545 (soit du OZ.AB.PQ actuel 01.45.45 actuel).
Photographie PTT - 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : technicien des télécommunications câblant de nouvelles routes dans le Traducteur Impulsionnel à Tores (TIT) du Commutateur PENTACONTA 2080 de Brune 1 PC1 (AB42).
Photographie PTT - 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue en enfilade du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT Saint-Denis 1 PC1 (BC61).
Photographie PTT - Août 1981 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle le 12 octobre 1973 du Commutateur PENTACONTA 2080TIT Le Plessis-Bouchard A1 (NE11) par M. le Directeur Régional des Télécommunications de Paris Extra-Muros - Guy Cornet-Vernet (à gauche, complet noir, 1er plan)
Photographie PTT - 12 octobre 1973 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : inauguration officielle le 12 octobre 1973 du Commutateur PENTACONTA 2080TIT Le Plessis-Bouchard A1 (NE11).
Photographie PTT - 12 octobre 1973 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue générale de travées du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT du Plessis-Bouchard A1 (NE11).
Photographie PTT - 13 août 1973 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de la Table d'Essais et Mesures du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT du Plessis-Bouchard A1 (NE11).
Photographie PTT - 13 août 1973 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue de la travée de Supervision de Trafic du Commutateur PENTACONTA 2080TIT de Tuileries 1 PC1 (AE21) alors en cours d'extension à la mi-1974.
Photographie PTT - 12 juin 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : construction du Commutateur PENTACONTA 2080TIT - Tuileries 1 PC1 (AE21) -
Photographie PTT - 4 mars 1972 - Coll C. R-V.
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Ci-dessus : M. le Directeur de la Production - Yves Fargette, dans le Répartiteur téléphonique de Versailles, au moment de la mise en service du Commutateur PENTACONTA 2080 TIT Versailles A2 PC2 (WE02).
Photographie PTT - 29 octobre 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Commutateur PENTACONTA 2080 TIT - Villette 2 PC2 (BC92).
Photographie Orange DANP - 25 octobre 1985.
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Ci-dessus et ci-dessous : l'attachement viscéral à la La Machine que l'on faisait vivre jour après jour était tel que l'on s'y faisait photographier à ses côtés...
© Négatifs des archives locales CGT Centre Téléphonique Paris-Nord.
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Ci-dessus : Inspecteur Technique visitant la Table d'Essais et mesures/Supervision d'un Commutateur PENTACONTA.
Photographie PTT - circa 1975 - Coll. C. R-V.
Ci-dessus : Électromécanicien en intervention sur un cadre PENTACONTA.
Photographie PTT - circa 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : exemple de relais au mercure (de longue durée de vie) utilisés dans les Commutateurs PENTACONTA.
À gauche, des relais plats ; à droite un relais cylindrique en support octal. © Collection C. R-V.
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Famille CP400. (nom complet : CROSSBAR pour PARIS ou CROSSBAR PARISIEN 400). Le système est initialement prévu pour équiper Paris et la 1ère couronne. Il est un dérivé du système suédois ARF102 de la société L.M. Ericsson. Le système CP400 est issu de la Société Française des Téléphones Ericsson de Colombes qui l'a mis en étude à partir de 1952.
Comme l'élément sélecteur de base ne possède qu'un nombre de points de sortie assez modeste : 30 points de sortie pour le CP400, les éléments-multisélecteurs de base sont alors combinés entre eux afin d'obtenir des ensembles-multisélecteurs permettant d'obtenir des multisélecteurs pourvus de 400 points de sortie.
De plus, la manière dont ces ensembles de multisélecteurs ainsi constitués sont combinés dans le commutateur influe sur les capacités d'écoulement des conversations et détermine l'usage auquel un type de Commutateur CP400 pourra être destiné.
Les Commutateurs CP400 sont donc pourvus de 400 points de sortie au niveau des Éléments de Sélection de Ligne d'abonné et/ou des Éléments de Sélection de Groupe.
Les ensembles-multisélecteurs sont dénommés Multisélecteurs par commodité d’usage.
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Chaque Commutateur CP400, bien qu'électromécanique, possède un CENTRALOGRAPHE, appareillage qui permet de détecter, localiser et enregistrer les éventuels incidents de fonctionnement ; progrès remarquable pour l'époque où les microprocesseurs ne sont pas encore inventés.
Ci-dessus : Centralographe Ericsson pour Commutateur téléphonique CP400.
Photographie Yannick Garçon, confrère à Orange.
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De l'adoption mouvementée, en France, du système CP400 :
Ci-dessus : Commutateur CP400 Travées de Multisélecteurs.
Photographie PTT - 1976 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Commutateur CP400. (Caches de protection retirés, pour inspection).
Photographie : Les Télécommunications Françaises - PTT - 1982.
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Ci-dessus : vue d'un élément Multisélecteur de Commutateur CP400 (cache amovible positionné).
© Collection C. R-V.
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Ci-dessus : vue d'un élément Multisélecteur de Commutateur CP400 (cache amovible retiré).
© Collection C. R-V.
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Les Multisélecteurs du système CP 400 sont en fait des clones des Multisélecteurs du système suédois ARF102 ; en effet, le système CP400 a été développé sur ce modèle de Multisélecteur transmis par la société mère L.M. Ericsson Sverige à sa filiale la Société Française des Téléphones Ericsson sise à Colombes (Seine).
Dans un élément MULTISÉLECTEUR de base tel que présenté dans la photographie ci-dessus, la mise en mouvement d'une barre horizontale immédiatement suivie d'une mise en mouvement d'une barre verticale engendre un point de connexion. Une fois ce point de connexion établi, la barre horizontale est rappelée en position de repos ; seule la barre horizontale est alors maintenue électriquement en position de travail durant toute la durée de la conversation.
Chaque MULTISÉLECTEUR de base de type CP 400 constitue, invariablement et isolément, une matrice de commutation de 120 points de sortie :
Dans tout commutateur de type électromécanique à barres croisées, l'architecture d'une Unité de Sélection est constituée par un ensemble de plusieurs MULTISÉLECTEURS qui sont combinés de manière très différentes, suivant le type de commutateur souhaité, le tout étant conditionné à l'usage auquel on le destine, et pour les caractéristiques de commutation et de capacité d'écoulement souhaitées.
CP400-PÉRIGUEUX. S'ensuit en 1960 la présérie des Commutateurs CP400-Type PÉRIGUEUX, améliorés,
Le premier CP400-PÉRIGUEUX est installé dès le 7 mai 1960 à Périgueux : Périgueux 1 (BX529 / DL24) - (4000 abonnés).
Ci-dessus : Commutateur CP400 PÉRIGUEUX de Blois - Blois Franciade CP (OR555 / TO51).
Photographie PTT - Décembre 1962 - Coll. Orange DANP.
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CP400-ANGOULÊME. Arrive en 1963 la première série de production en masse de Commutateurs CP400-Type ANGOULÊME, encore améliorée.
Le premier d'entre eux est installé à Angoulême (Angoulême Saint-Roch 1 (PT508 / CT01) mis en service le 22 février 1963) (4800 abonnés).
Ci-dessus : Commutateur CP400ANGOULÊME Compiègne-Domeliers (AM532 / BV50), alors en cours de fin de montage et de test.
Photographies PTT - Novembre 1963 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Commutateur CP400 ANGOULÊME de Lens - LENS VOLTAIRE 1 (LL548 / LS80).
Photographie PTT - Mai 1965 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : Commutateur CP400 ANGOULÊME de Morlaix - MORLAIX 1 (RN554 / QU40) examiné en diverses zones.
Photographies PTT - 4 mars 1977 - Coll. C. R-V.
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CP400-TROYES. Puis en 1964, est mise en service une nouvelle série encore améliorée de Commutateurs CP400-TROYES dont le premier est, comme sa dénomination l'indique, installé à Troyes.
Le prototype mis en service est Troyes Jargondis CP (CH520 / HM61), le 18 juin 1964.
Ci-dessus : vue en enfilade du Commutateur CP400-TROYES Montpellier-Rondelet CP (MP29).
Photographie O'Sughrue - Octobre 1967 - Coll. Orange-DANP.
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Ci-dessus : vue de la Machine Parlante équipant chaque Commutateur de système CP400.
Photographie PTT - 23 mars 1970 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Technicienne des télécommunications procédant au câblage d'une jarretière dans un Répartiteur de Traduction d'un Commutateur CP400.
Photographie PTT - 5 octobre 1978 - Coll. C. R-V.
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CP400-POISSY. Dès 1964, une nouvelle version du système CP400 est mise en service. Elle est spécialement étudié par la Société des Téléphones ERICSSON afin de conférer au système les caractéristiques suffisantes en termes de capacité d'écoulement de trafic, pour une installation dans les villes de taille moyenne de la Région Parisienne. Cette nouvelle série améliorée, dénommée CP400-POISSY, est notamment équipée d'un étage supplémentaire d'Aiguilleurs par rapport à la série des CP400-ANGOULÊME.
Le système CP400POISSY est pourvu de Traducteurs À Tores (magnétiques - TAT), qui permettent de traduire jusqu'à 1000 directions différentes. Ces nouveaux traducteurs sont mêmes généralisés rétroactivement sur les Commutateurs CP400 précédents ainsi que les Commutateurs PENTACONTA et même sur certains Commutateurs ROTARY encore en service en 1972.
Ci-dessus : vue de la 1ère travée du Commutateur CP-400 POISSY installé à Poissy - Poissy A1 (PX646/WD06).
Photographie PTT - 1964 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : M. le Secrétaire d'État aux Postes et Télécommunications - Pierre Lelong le 21 janvier 1975 dans le Répartiteur, participant au basculage des abonnés, jour de la mise en service du Commutateur CP400-POISSY à Taxation Centralisée de Chanteloup-les-Vignes (WD16).
Photographie PTT - 21 janvier 1975 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Commutateur CP400-POISSY à Taxation Centralisée - Lognes A1 (ED71) - le jour de sa mise en service.
Photographie PTT - 10 mai 1976 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : visite d'inauguration du Commutateur CP400POISSY à Taxation Centralisée Vernouillet 1 (WE31).
Photographie PTT - Juin 1976 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : visite d'inauguration du Commutateur CP400POISSY à Taxation Centralisée Mantes B1 (WE81). (Centre Téléphonique de Mantes-la-Jolie B (Mantes Buchelay)).
Photographie PTT - 19 juin 1978 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Technicien en cours d'intervention sur un Traducteur à Tores magnétiques du Commutateur CP400POISSY de Mantes-la-Jolie B1 (WE81).
Photographie PTT - Juin 1978 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : après sa mise en service le 12 décembre 1978, visite d'inauguration du 18 décembre 1978 du Commutateur CP400 TÉLEX de Villabé, organisée pour M. le Préfet de l'Essonne sur le territoire de la Direction des Télécommunications d’Évry (91).
Photographie PTT - 18 décembre 1978 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : travée de Supervision d'un Commutateur CP400-POISSY ayant été électronisé avant son passage à la nouvelle numérotation à 8 chiffres en 1985 (en l’occurrence, à Reims, en 1991)
© Photographie Orange/DANP.
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Ci-dessus : travées d'un Commutateur CP400-POISSY (en l’occurrence, à Reims, en 1991)
© Photographie Orange/DANP.
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Ci-dessus : travées du Commutateur CP400-POISSY à Taxation Centralisée de Brunoy B1 (SD11).
Photographie PTT - circa 1978 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : agents de la Société des Téléphones Ericsson (STE) assemblant les bâtis et passant les câbles du futur Commutateur CP400-POISSY à Taxation Centralisée - Cergy A1 (NE71).
Photographies PTT - 11 juillet 1973 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Agents de la Société des Téléphones Ericsson (STE) dans le futur Répartiteur d'Abonnés de Cergy en cours de constitution.
Photographies PTT - 11 juillet 1973 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : visite anticipée du futur Commutateur CP400POISSY à Taxation Centralisée - Bougival A2 (WD11) - courant 1975.
Photographies PTT - 1975 - Coll. C. R-V.
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CP400-BOURGES. Le 29 décembre 1966, la mise en service d'un nouveau prototype installé à Bourges (Bourges Urbain 1 (OR559)) voit le jour, d’une capacité de 8.000 abonnés, destiné aux petites villes.
CP400-CUPIDON (nom complet : Centre Universel Pour l’Interurbain Dans l’Organisation Nouvelle puis Centre Universel Permettant l’Interconnexion Dans une Organisation Nouvelle). Puis arrive en 1967 la nouvelle version de Commutateurs CP400-CUPIDON encore améliorée à partir des perfectionnements des types ANGOULÊME et TROYES, avec de meilleures capacités de souplesse et d’écoulement de trafic, qui peut commuter indifféremment les communications en 2 fils ou en 4 fils.
Le système CP-400 CUPIDON est exclusivement conçu par les ingénieurs du CNET.
Mise au point retardée par la mort brutale le 25 août 1967 à l'âge de 56 ans, de M. Albert de Villelongue, Ingénieur en chef des Télécommunications au Centre National d'Études des Télécommunications, promu Officier dans l'Ordre du Mérite Postal - décret du 17 décembre 1963, nommé Officier dans l'Ordre National du Mérite - décret du 29 juin 1967).
Ci-dessus : Commutateur CP400 CUPIDON Lagny-sur-Marne A1 (ED61) vu en perspective.
Photographie PTT - 18 janvier 1977 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : la Baie de Test des circuits fonctionnant par signalisation en Codes SRCT et MF SOCOTEL du Commutateur CP400 CUPIDON Provins A1 (EF41).
Photographie PTT - 30 septembre 1976 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : baie de Connexion aux Joncteurs du Commutateur CP400CUPIDON Provins A1 (EF41).
Photographie PTT - 30 septembre 1976 - Coll. C. R-V.
CP400-BRIE-COMTE-ROBERT. Prototype révolutionnaire mis au point par le prolifique ingénieur en chef des Télécommunications Albert de Villelongue et mis en service le 20 novembre 1967, il s'agit du premier Commutateur CP400 à signalisation intercentre Multi Fréquences (code MF SOCOTEL), au lieu de la signalisation par impulsions décimales jusqu'alors utilisée.
CP400-CI (Centre de Transit 4 fils Internationaux Automatiques). Les Commutateurs CP-400 CI se distinguent des CP400-CT4 interurbains par un coût plus élevé, en raison de leur complexité accrue, en raison d'un nombre supérieur nécessaire d'Enregistreurs, de Traducteurs et d'une plus grande capacité de mémorisation de chiffres requise, les numéros de téléphones internationaux étant plus longs et les destinations à mémoriser étant plus nombreuses.
Il a existé 18 Commutateurs Internationaux Automatiques CP400, déployés vers nos frontières, dans les 3 familles hiérarchiques de la plus haute importance à la plus basse :
Après l'arrivée des Commutateurs METACONTA 11A en 1981 et 1983, le déploiement soutenu des commutateurs MT20CI dans les années 1984-86 a précipité l'arrêt des Commutateurs CP400-CI dans les années 1986-90.
CP400-CT4 (Centre de Transit 4 fils Interurbains). Apparu également en 1969 en premier à Grenoble suivi de Tours (OR525) dans la foulée, fait partie de la nouvelle génération d'autocommutateurs de transit interurbains construite à partir du matériel CP400, mais à commutation sur 4 fils.
Le déploiement des Commutateurs CP400-CT4 fait partie du plan prioritaire d'amélioration du transit téléphonique interurbain lancé dès l'élection de M. Georges Pompidou à la Présidence de la République et la nomination de M. Robert Galley au poste de Ministre des P et T.
CP400-GCU (nom complet : Grand Centre Urbain). Enfin, l'ultime série améliorée, dénommée CP400-GCU, est notamment déployée en Île-de-France à 11 exemplaires, dont Paris intra-muros à 5 exemplaire. Le système CP400GCU est un système CP400POISSY amélioré de Grande Capacité.
Ci-dessus : vue de travées de Multisélecteurs du CP400-GCU d'Alfortville 1 CP1 (DB01).
Photographie PTT - circa 1977 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : vue de travées de Multisélecteurs du CP400-GCU d'Alfortville 1 CP1 (DB01).
Photographie Thomson-CSF - circa 1977 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : travée des deux Traducteurs Impulsionnels à Tores (TIT) équipant le Commutateur CP400 GCU Alfortville 1 CP1 (DB01).
Photographie PTT - 11 janvier 1978 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : au premier plan, à droite, 2 télétypes, nécessaires à la Relation Homme-Machine avec le Commutateur CP400 GCU Alfortville 1 CP1 (DB01).
Photographie PTT - 11 janvier 1978 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : détail d'une des quatre baies de tores magnétiques équipant le Commutateur CP400 GCU Alfortville 1 CP1 (DB01).
Photographie PTT - 11 janvier 1978 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : baies de Taxation Centralisée du Commutateur CP400 GCU Alfortville 1 PC1 (DB01).
Photographie PTT - 11 janvier 1978 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : la travée d'essais et de maintenance du CP400 GCU Alfortville 1 CP1 (DB01).
Photographie PTT - 11 janvier 1978 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : inauguration officielle du Commutateur CP400 GCU Alfortville 1 CP1 (DB01).
Photographie PTT - 18 novembre 1976 - Coll. Orange DANP.
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Ci-dessus : vue d'une travée du Commutateur CP400-GCU de Paris Murat 1 CP1 (AD01) à la date du 25 octobre 1985 pendant la soirée de passage à la Nouvelle Numérotation à 8 chiffres.
© Photographie Orange DANP.
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CP100, (nom complet : CROSSBAR pour PARIS ou CROSSBAR PARISIEN 100) est un autocommutateur simplifié, de taille réduite, dérivé directement du système CP400 conçu à l’origine pour une capacité maximale de 3.000 abonnés. Le système CP-100, surnommé Centre Intermédiaire, est un véritable commutateur à autonomie d'acheminement, pourvu d'Enregistreurs et de Traducteurs. L’architecture de base du système CP-100, au lieu d’être structurée par blocs de 400 abonnés chacun, est structurée par blocs de 100 abonnés, d’où sa dénomination. En raison de son coût réduit, il est utilisé pour automatiser les campagnes et les très petites villes de France en version typique de 400 abonnés, ainsi qu’à remplacer les autocommutateurs SRCT vieillissants.
Ci-dessus : un Commutateur CP100 de province.
Photographie PTT - circa 1965 - Coll. C. R-V.
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Nous pouvons facilement reconnaître un Commutateur CP400 par ses éléments sélecteurs de base qui comportent toujours de manière apparente 6 barres horizontales pour 10 barres verticales.
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Ci-dessous : lien vers un bon reportage paru dans le magazine Fréquences de France Télécom en Janvier 1995, relatif à la fin des Commutateurs électromécaniques crossbar, incluant des pointures du Crossbar : M. Pierre Fortin ou encore M. Roger Légaré (ci-contre photographie PTT - circa 1975)...
Ci-dessus : une salle de documentation technique d'un Centre Téléphonique, où sont rangées dans moult classeurs les pléthoriques notices d'explications, de schémas et de réglages, de Commutateurs CP400 et PENTACONTA.
Photographie PTT - circa 1976 - Coll. C. R-V.
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C'est avec la mise en service massive des Centres de Transit Interurbains Électro-Mécaniques à partir des années 1960 que la nécessité de superviser l'ensemble des Commutateurs de Transit Interurbains se fait sentir.
En 1971 le CNET commence l'étude d'un Superviseur National du Réseau Interurbain.
Au début de l'année 1974, un marché de développement est signé avec la société Matra pour une mise en service prévue du Superviseur en Fin 1975.
Le superviseur est dimensionné d'origine pour prendre en charge jusqu'à 64 Commutateurs de Transit Electro-Mécaniques. Il est piloté par un ordinateur MITRA 15.
En Septembre 1975, le Centre National Superviseur du Réseau Interurbain est mis en service (dans la périphérie lyonnaise).
Ci-dessus : vue de la salle du Centre National Superviseur du Réseau Interurbain en 1975.
Photographie PTT - 16 septembre 1975 - époque normale : présence d'un cendrier - Coll. C. R-V.
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En 1972, pour superviser la bonne qualité des communications dans le Réseau Téléphonique Commuté de Paris et de la 1ère couronne, est mis en service le Système AMALRIC (Appareil de Mesure Automatique Lançant des appels dans le Réseau et Incluant un Calculateur) chargé de procéder de manière automatique et séquentielle à des essais périodiques dans tout les Commutateurs de Paris+1ère couronne afin de tester et de mesurer la qualité globale de leur fonctionnement.
Ci-dessus : tableau de visualisation par code couleur, du Système AMALRIC.
Photographie PTT - 1972 - Coll. C. R-V.
Ci-dessus : vue typique des salles d'énergie mises en service dans les années septante, en plein boom des Commutateurs téléphoniques crossbar pour les gros Commutateurs PENTACONTA ou CP400 d'abonnés.
Photographie PTT - circa 1975 - Coll C. R-V.
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Ci-dessus : vue de l'armoire de contrôle et de distribution d'énergie du Commutateur PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des deux Groupes Électrogènes de secours du PENTACONTA GCI de Marseille Saint-Mauront (MA503).
Photographie PTT - Février 1974 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : vue des deux Groupes Électrogènes de secours du Commutateur CP400-GCU - Beaujon 1 CP1 (AB31) et du Commutateur PENTACONTA CTU1 de Paris-Beaujon (RU11).
Photographie SAEP - 30 décembre 1976 - Coll. C. R-V.
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Ci-contre : pour en savoir plus sur le système PENTACONTA, Le système PENTACONTA type "1000" édité par la CGCT ; circa 1960.
Ci-dessus : fabrication par wrappage d'un Multisélecteur PENTACONTA -
Photographie PTT - circa 1965 - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Exposition PABX construits en matériel CP400, fabriqués par l'AOIP, Circa 1965.
Photographies AOIP - Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : poste d'opératrice de wrappage de cartes ou de fonds de panier.
Photographies CIT - Alcatel - circa 1972 - Coll. C. R-V.
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Histoire des Télécommunications Françaises © Claude Rizzo-Vignaud, 25 mai 2023.